Voyage à Venise : des conseils pour bien manger et à prix raisonnable

Dans le monde du tourisme, Venise compte parmi les plus belles villes à visiter avec sa beauté inégalée. En effet, les touristes y sont attirés grâce à cette beauté, mais aussi par la nourriture que la ville propose. Une partie importante de la visite d’un nouvel endroit et de l’exploration d’une nouvelle culture est d’essayer la cuisine locale vénitienne. La cuisine vénitienne est bonne et il y a des endroits fantastiques où la déguster et au juste prix. Ci-après quelques conseils pour bien manger et sainement dans la ville.

Restaurants et bars vénitiens : ce qu’il faut savoir avant votre voyage

Conseils pour éviter les attrape-touristes !

  • Éloignez-vous des lieux avec le menu affiché en grosses lettres et traduit en plusieurs langues, avec des plats et des boissons illustrés de photographies géantes et le serveur posté pour attirer les convives ; habituellement dans ces lieux le niveau de cuisson est médiocre, les plats sont souvent sortis du congélateur et réchauffés au micro-ondes… rien à voir avec la cuisine italienne ! La carte de la trattoria ou osteria vénitienne est simple, courte, avec quelques plats qui changent souvent en fonction des ingrédients de saison.
  • Comme toujours, le conseil est de s’aventurer dans les calli les plus cachés, ou… ou de suivre la chemise rayée d’un gondolier ! En effet, c’est une croyance populaire que les gondoliers connaissent les meilleures cuisines du lagon.
  • Autre sonnette d’alarme, les prix affichés, notamment ceux du cher spritz. N’oubliez pas : à Venise, le spritz n’est pas considéré comme un cocktail, mais comme une boisson traditionnelle. Le coût peut varier de 2/2,5€ pour le bacaro à 5€ pour les établissements les plus exclusifs où sont servis de délicieux apéritifs ; si le prix est supérieur à 5€ et que vous n’êtes pas au bord du Grand Canal ou dans un hôtel de luxe… eh bien c’est un endroit pour touristes ! La seule exception pour la discussion des prix est évidemment la Piazza San Marco ; un café ici peut vous coûter jusqu’à 8 € mais vous le buvez assis dans l’un des plus beaux salons du monde, dans des environnements fréquentés par Goldoni, Casanova, d’Annunzio, Dumas, Proust, Byron… un caprice à se livrer au moins une fois dans sa vie !
  • L’espace a toujours été l’un des principaux problèmes à Venise, et alors votre recherche sur « où manger à Venise » se transformera en « où s’asseoir pour manger à Venise » ! En effet, les établissements historiques et authentiques sont généralement de petite taille, les restaurants ont peu de tables (réservation conseillée) et il est difficile de trouver une place dans les bars, c’est pourquoi la foule des clients se rassemble souvent debout aux abords de l’établissement, même va pour les pâtisseries et les cafés.

Comment identifier au préalable le bon restaurant à Venise ?

Il existe de multiples restaurants à Venise, le choix est large. Cependant, la question est de savoir comment connaître les bons restaurants où manger sain et bon y sont les maître-mots. En général, il est assez facile de repérer le restaurant satisfaisant à travers son ambiance interne, c’est-à-dire un endroit où se regroupent les amis vénitiens et où l’accueil est ardemment ressenti pour motiver les clients à consommer. Par ailleurs, les plats typiques suggérés demeurent frais accompagnés par de meilleures bouteilles de vin de la région. En revanche, si le restaurant n’est pas attrayant, soit le goût laisse à désirer, soit le prix est hors norme. À travers un guide sur blogtrotter.org, il est tout à fait évitable de ne pas se faire ruiner à Venise.

Manger à Venise : les arnaques à prévoir

Des menus faits pour les touristes

En règle générale, évitez n’importe où avec un « menu touristique » ou des photos de la nourriture. Les serveurs en nœud papillon et ceux qui vantent la coutume à l’extérieur sont également mieux évités. Les prix du vin sont un autre indicateur d’un piège à touristes. Dans un restaurant normal, vous vous attendez à trouver du vin maison (vino della casa) – blanc et rouge – répertorié au quart et demi-litre ainsi qu’au litre (parfois dans la carte des boissons plutôt que dans la carte des vins). Un demi-litre ne devrait coûter qu’environ 5 € et un quart de litre autour de 3 €. S’ils ne servent que des bouteilles de vin à plus de 15 €, c’est très certainement un restaurant touristique où la direction ne s’intéresse principalement qu’à votre argent. Essayez de repérer les restaurants où les habitants, ou au moins d’autres Italiens mangent.

Attention aux « frais de service »

À Venise, vous pouvez vous attendre à payer jusqu’à 2 € par personne comme frais de couverture (coperto), qui devraient être énumérés dans le menu. Quelques restaurants ajoutent également jusqu’à 12% de frais de service, bien que ce soit inhabituel et encore une fois, doit être indiqué dans la liste de prix. Les Italiens ont tendance à donner un pourboire de quelques euros plutôt que les 10% ou plus qui sont courants ailleurs ; il n’y a pas de règle stricte et dans les restaurants familiaux où vous êtes servi par les propriétaires, il est courant de ne pas donner de pourboire du tout. Deux personnes peuvent manger un repas simple et copieux pour environ 30 € au total (frais de couverture inclus), en s’en tenant à une pizza et du vin maison. Un bon repas avec 2-3 plats plus du vin maison coûtera environ 55 € pour deux.

Nos conseils généraux pour bien manger à Venise

Avec un budget, il est conseillé de se tenir aux bars de cicetti, qui coûtent de 1 à 3 euros par pièce. Les bons bars à cicetti vendent aussi des boissons bon marché, où il est possible de trouver de l’Aperol Spritz et du Prosecco pour environ 3 euros et du vin pour environ 4 euros.

Plusieurs restaurants où manger sain sont chers à comme les restaurants autour de San Marco, où des suppléments (jusqu’à 10 euros) sont payés pour s’asseoir sur les tables à l’extérieur. Oui, même en plus d’un expresso à 2 euros. Ceux proposant de la bonne nourriture bon marché se trouvent à Rialto, San Paolo ou Cannaregio. Dans la plupart des bars et restaurants de Venise, les tables à l’extérieur sont payantes, mais sans approcher de la place Saint-Marc, ce n’est pas le cas.

Le menu propose de nombreuses options végétariennes, mais pour les végétaliens, il faut vérifier dans les petits restaurants locaux, car les pâtes fraîches sont faites avec des œufs !

Conseils pour bien manger à Venise

Quelles sont les spécialités culinaires incontournables de Venise ?

Pour bien manger et au meilleur prix à Venise : mangez donc local !

Venise est le lieu privilégié des fruits de mer et des poissons de la lagune. La polenta est une spécialité régionale, souvent servie avec du poisson ou de la viande, mais parfois avec des champignons ou du fromage. Les spécialités saisonnières comprennent les pois et le radicchio de Trévise. Les plats caractéristiques et les ingrédients locaux que vous pourriez voir sur un menu comprennent la sarde in saor (sardines aigres-douces marinées), le castraure (bébés artichauts), la seppie in nero (seiche dans son encre), la granseola (araignée-crabe), le fegato alla veneziana (foie de veau aux oignons) et carpaccio de bœuf émincé. En ce qui concerne les desserts, il s’agit plutôt des biscuits locaux secs de Burano, panna cotta ou tiramisù.

10 plats typiques à manger à Venise

Venise est une ville de rêve, pleine de charme, de monuments, d’art, de vie et même de bonne chère !  La cuisine du lagon n’est pas seulement entre bacari et spritz, mais contient des plats riches en tradition, des combinaisons super délicieuses avec une saveur intense que vous devez absolument essayer !  De l’entrée au dessert, voici les 10 meilleurs plats à déguster.

  • Cabillaud à la crème

Une version agréablement nouvelle de la morue  » habituelle  » que nous avons l’habitude de manger, qui devient un apéritif agréable ou un « fer de lance  » des apéritifs vénitiens. L’astuce réside dans le traitement de la matière première : le poisson est cuit dans du lait puis transformé en une mousse moelleuse qui, simplement accompagnée de pain grillé ou de polenta, devient une agréable mise en bouche en bouche.

  • Riz et Bisi

Comme on le sait, la partie nord de la botte est un chef de file dans la culture et la préparation de plats dans lesquels le riz est l’ingrédient principal. Venise ne fait pas exception qui, avec simplicité mais avec habileté à mélanger les saveurs et les textures, a fait de ce plat une pierre angulaire de sa gastronomie, très recherchée par les touristes du monde entier. Il s’agit de riz aux petits pois, ou petits pois, dont la recette, qui peut sembler simple en apparence, a été brevetée ! Risi e bisi est le parfait équilibre crémeux entre une soupe et un simple risotto.

  • Foie à la vénitienne

Aussi populaire que difficile à imiter, est ce second plat de viande !
Le plat a une saveur intense, où vous trouverez le contraste du foie de veau, cuit uniquement avec du beurre, avec le goût sucré de l’oignon (l’un des principaux ingrédients de la cuisine vénitienne). Accompagné de polenta, il devient un plat savoureux, qui satisfait et satisfait même les palais les plus exigeants.

  • Fritole

Dessert typique du carnaval vénitien, mais très demandé à tout moment de l’année, ces boules de pâte frites sont assaisonnées de pignons de pin et de raisins secs ou farcies à l’intérieur de crème ou de lait de poule.
Préparés pour la première fois au XVIIIe siècle, ils sont encore considérés comme le dessert typique de la Sérénissime.

  • Polenta et schie

Avec l’oignon, la polenta est l’un des ingrédients les plus utilisés dans la cuisine vénitienne. Dans cette association avec le schie (petites crevettes grises du lagon), l’aliment à base de farine jaune ou blanche retrouve un potentiel inédit, donnant à la bouche une saveur agréable et décisive. La combinaison poisson – polenta fonctionne, et comment !

  • Castradine

Il était défini comme un plat « de obligo su le tole, tant des povaréti que des siori, nobles ou marchands » ou plutôt obligatoire sur les tables des riches et des pauvres.
C’est un ancien plat traditionnel, c’est une soupe de mouton et de chou apportée à table et dégustée à la veille de la fête de la Madonna della Salute.
Le mouton, importé d’Albanie et de Dalmatie, était salé, fumé et séché au soleil puis vendu. Aujourd’hui, vous pouvez déguster un plat avec environ 400 ans d’histoire dans différentes tavernes de la ville, à ne pas manquer absolument !

  • Bigoli en sauce

Une entrée au goût corsé, composée de pâtes type spaghetti (mais plus épaisses) à base de blé dur servies avec une sauce spéciale à base d’oignons et de sardines. Autrefois servi au dîner du réveillon de Noël, il est aujourd’hui possible de le commander dans n’importe quel restaurant, à tout moment de l’année.

  • Sardines en mer

La sardine est un poisson qui possède de nombreuses interprétations dans la cuisine vénitienne. Parmi celles-ci, notons les sardines en saor, composants essentiels d’un apéritif « très serein ». Le poisson est simplement mariné dans de l’oignon et du vinaigre, puis parfumé de raisins secs et de pignons de pin et frit et dégusté chaud, pour mieux savourer son arôme aigre -doux.

  • Zaeti, Baicoli et Bussolai

Dans la tradition pâtissière vénitienne, il existe des biscuits de tous types.
Les zaeti , ou gialletti , sont ainsi appelés pour la couleur jaune incomparable donnée par l’ utilisation de semoule de maïs dans la pâte , ce sont des biscuits savoureux et friables qui créent une véritable dépendance ! Les Baicoli sont des biscuits traditionnels très fins et secs, composés de peu d’ingrédients et faciles à conserver. Parfait avec du lait de poule ! Un autre biscuit sec typique sont les buissons, typiques de Burano, avec une pâte riche en œufs, sucre et farine et aromatisée à l’anis ou au rhum. Ils ont la forme typique en S ou ronde.

  • Moeche, Masanete et Granseola

Au printemps et à l’automne, les pêcheurs utilisent leurs trezze , des filets placés dans les eaux peu profondes du lagon, pour récolter les moeche, c’est-à-dire les crabes du lagon qui, précisément dans les saisons intermédiaires, sont en phase de mue, et perdent leur carapace , devenir l’un des aliments préférés des locaux!
Les moeche sont le mâle du crabe, cependant, les masanete sont les femelles. Ceux-ci ont une période de mue différente (généralement en saison estivale) mais sont pêchés en période d’automne car ils sont pleins d’œufs, d’où le nom  » masanete col coral ». Ils sont généralement bouillis et assaisonnés avec de l’huile, du sel, du poivre et de l’ail. Ils sont souvent accompagnés de polenta, mais la vraie recette traditionnelle exige que le moeche soit fariné et frit ! Une bouchée croustillante et savoureuse qu’il faut essayer ! Le terme granseola dérive de granso (crabe) et seola (oignon). C’est un très gros crabe, aussi délicieux que le homard ! Dans la cuisine vénitienne, il est simplement blanchi et assaisonné avec de l’huile, du citron et du persil.